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Avec la nouvelle réglementation européenne entrée en vigueur en janvier 2023, de nouveaux espaces aériens basse altitude dédiés aux drones sont créés : les U-space. Ces nouveaux espaces aériens permettent de nouveaux usages du drone : plus proches des populations, des villes, ou encore pour du transport de marchandises grâce à une sécurisation accrue des opérations.
C’est dans ce cadre que la livraison médicale par drone peut se développer, en respectant des critères précis.
Comment peut-on assurer la sécurité d’une livraison d’échantillons par drone ?
Les livraisons par drone, notamment d’échantillons biologiques ou de médicaments, répondent à de grandes exigences en matière de sécurité.
Quelles-sont elles ?
Le U-space, c’est-à-dire l’espace dans lequel les drones vont être amenés à évoluer, ne peut être créé qu’une fois de nombreuses études de sécurité et des propositions d’atténuation des risques, ou de pré-requis en cas d’incident réalisées. Pour clarifier, ce sont des espaces bien plus sécurisés et dédiés au trafic de drones que l’espace aérien tel qu’on le connaît, un intermédiaire privé certifié en assure la gestion et la sécurisation : l’U-space Service Provider.
Pour que ce couloir aérien soit créé, l’autorité aérienne du pays ( en France, la DGAC) doit valider sa création, une fois le dossier construit et les preuves de sécurité démontrées.
Lorsque le U-space est créé, les rotations de drones se font via l’attribution de créneaux, minimisant le risque de collision.
Si toutefois un risque était présent, le gestionnaire de l’espace aérien doit être en mesure de proposer une déconfliction grâce au monitoring permanent de l’espace en temps réel.
La sécurisation des opérations ne s’arrête pas là, puisque les drones utilisés pour la livraison médicale, eux aussi, devront répondre à de précises exigences.
Tout d’abord, les opérations de livraison ne rentrant pas dans le cadre d’opérations “standard” tels que définis dans les scénarios (français ou Européens), elles appartiennent à la catégorie d’opérations nommée “certifiée”.
Pour évoluer dans cette catégorie, les drones devront impérativement être classés selon des critères de sécurité pré-définis.
Leurs équipements doivent permettre de garantir une minimisation des risques associés au transport de marchandises, mais aussi à la perte de connexion, aux pannes de batteries, qui, elles aussi peuvent survenir à tout instant.
Ainsi, nous pouvons citer parmi tant d’autres moyens d’atténuation des risques les parachutes équipant le drone.
Les échantillons de matière biologique doivent être transportés en respectant la chaîne du froid. Pour ce faire, les échantillons sont placés dans des boîtes réfrigérées placées dans le drone, dont la température peut être monitorée à tout moment du trajet. Ceux-ci sont protégés par des renforts en mousse.
Comme nous avons pu le voir, de la création du couloir aérien, en passant par le choix des drones, les critères d’opération pour finir par la protection des échantillons en eux-mêmes constituent de nombreuses étapes de sécurisation pour la livraison médicale par drone.
On top of the foam reinforcements, they always are into a triple packaging: a tube, a pouch, a box.
Le personnel s’occupant de la livraison par drone sera formé et habilité à la gestion des drones mais aussi sur la manipulation appropriée des échantillons et la réaction en cas d'urgence.
Non pas un, mais deux opérateurs seront mobilisés pour assurer la sécurité de la livraison.
This training is given in addition to standard French training “CATT” or European “CATS”.
Avec le cadre règlementaire tel qu'on le connaît en France au sujet des drones, ces opérations de livraison médicale par drone, d'échantillons, de vaccins, de médicaments, seront exécutées dans un cadre strict et sécurisé.
Pour réaliser de telles opérations, les risques doivent absolument tous être appréhendés et une solution de sécurisation doit être associée à chacun d'eux.
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